" Seul l'extraordinaire nous élargit l'esprit, seul le frisson devant des forces nouvelles accroît notre sensibilité. C'est pourquoi l'exceptionnel est toujours la mesure de toute grandeur. Et l'élement créateur reste, même dans ses créations les plus troublantes et les plus dangereuses, valeur au dessus de toutes les valeurs, esprit au-dessus de nos esprits."
Stefan Zweig in Combat avec le démon (1925) traduit par Alzir Hella
Stefan Zweig, le "conteur de charme viennois" a toujours voué une admiration sans borne à ses maîtres, Emile Verhaeren, Romain Rolland et Sigmund Freud, à défaut d'en être devenu un lui-même. Comme Goethe, il aspire à un universalisme en cherchant son impulsion dans l'intimité des natures exeptionnelles ( il fût lui-même un grand collectionneur d'autographes).
Ah! Zweig... Comme plusieurs, je l'ai connu grâce à sa MERVEILLEUSE biographie de Marie-Antoinette, une des plus réalistes et des plus à jour selon moi, même si elle a été écrite dans les années 1930. Je dois maintenant me mettre à ses nouvelles... si je réussis à retrouver le livre!
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